jeudi 9 janvier 2014
Aliette Renoir, T2 : A l'ombre du roi
Il s'agit ici d'une relecture.
J'avais adoré le premier tome "La secte d'Abaddon", je me suis donc jetée sur cette nouvelle aventure de notre Aliette nationale. J'avais été un peu décue tout en me disant que je l'avais peut être lu un peu vite. J'ai donc décidé de le relire avec attention. Et voici mon opinion que je dois avouer être mitigée.
C'est tout d'abord un vrai bonheur de retrouver le trio Aliette - Lawrence - Sytry. J'aime tout particulièrement leur façon de s'exprimer et leurs expressions typiques des années 40 en plein Paris occupé.
Bien que vampires, ils se préoccupent des humains opprimés par la guerre alors qu'ils ont, eux-même, pas mal de soucis dans le monde vampirique. Et malgré tout ca, ils arrivent (plus ou moins bien) à gérer leurs situations amoureuses et à se lancer des allusions grivoises.
Lawrence est un peu en retrait car il est perdu à cause de certaines révélations sur son passé. Il reste certes dans l'entourage d'Aliette mais se retrouve plus dans une position mitigée. Il a du mal à retrouver son charisme d'antan à cause des questions qu'il se pose.
On retrouve une Aliette plus forte, plus vive. Elle s’intègre à sa nouvelle vie (ce qui n'est pas évident pour une chasseuse de vampires...) Des révélations sont faites quant à son passé et sa famille.
Quant à Sytry, il a lui aussi ses propres problèmes à résoudre tout en essayant de protéger Aliette et d'aider Lawrence. Ce n'est donc pas le travail qui manque.
J'ai été "un peu" (c'est un petit un peu) décue par la fin, qui m'a laissé sur ma faim. C'est clairement une fin qui annonce une suite, certes mais (sans spoiler), j'aurais préféré une fin peut être un peu moins "ouverte".
Cependant, il s'agit d'un tome 2 et à quelques exceptions prés, j'ai souvent du mal avec ces tomes là. Le décor est planté, l'intrigue est le plus souvent lancée mais il s'agit assez souvent d'aventures intermédiaires. J'ai, par conséquence, hâte de retrouver Aliette, l'Amerloque et Sytry dans de nouvelles aventures et de les voir se sortir des guêpiers dans lesquels ils sont fourrés.
PS : Tout petit détail, c'est dommage, Aliette n'a toujours pas d'explication concernant le frétillement de l'esturgeon...
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